Klima-Vorstosspaket Frühjahr 2021
- Motion Strassenbaumoratorium: Aline Trede
- Motion Fossilfreie Neuwagen ab 2023: Balthasar Glättli (français)
- Motion SUV-Zulassungsstopp: Isabelle Pasquier-Eichenberger (français)
- Motion Solardächer: Kurt Egger
- Interpellation Flüchtlingsstatus bei Klimamigration: Delphine Klopfenstein Broggini (français)
- Postulat Klimafussabdruck bei Importen: Nicolas Walder (français)
- Interpellation Berufsbildung fürs Klima: Valentine Python (français)
- Interpellation Ausbildung im Finanzsektor: Valentine Python (français)
- Frage: Stand der Dinge Klimaverträglichkeit der Finanzbranche: Christophe Clivaz (français)
Motion «Moratorium für den Bau von neuen Nationalstrassen bis 2030»
Der Bundesrat wird beauftragt, ein Moratorium für den Bau neuer Nationalstrassen bis 2030 zu erlassen.
Der motorisierte Verkehr führte in der Schweiz zwischen 1990 und 2018 zu mehr als 30 Prozent der gesamten Treibhausgas-Emissionen. Die Emissionen aus dem Verkehr gehen erst seit wenigen Jahren leicht zurück und liegen 2018 immer noch 1 % über dem Niveau von 1990. Bereits jetzt ist klar, dass das indikative Ziel (definiert anhand eines Basiswerts des Jahres 1990 im Second Initial Report unter dem Kyoto-Protokoll) für die Reduktion der Treibhausgasemission für das Jahr 2020 im Sektor Verkehr nicht erreicht wurde.
Der Verkehr ist in den letzten Jahrzehnten stetig gewachsen. Alleine zwischen 2000 und 2020 hat der motorisierte Strassenverkehr (ohne Motorfahrräder) um 36% zugenommen.Die Zunahme des Verkehrs kann nicht einfach durch das Bevölkerungswachstum erklärt werden. Die Zahlen zeigen, dass der Verkehr stärker wächst als die Bevölkerung, vor allem auf Bundesstrassen. Seit 1960 hat sich der motorisierte Individualverkehr mehr als verfünffacht. Als Reaktion darauf fördert die aktuelle Bundespolitik einen Ausbau der Strassenkapazitäten. Diese Strategie ist kontraproduktiv: es ist längst erwiesen, dass mehr Strassen zu mehr Verkehr führen. Deshalb muss die Finanzierung von Planung und Ausbau der Nationalstrassen durch den Nationalen Strassen- und Agglomerationsfonds NAF sofort eingestellt werden. Ausserdem ist eine Neubeurteilung und Anpassung des STEP (Entwicklungsprogramm Nationalstrassen) notwendig.
Ein Moratorium für den Bau von neuen Nationalstrassen bewirkt eine direkte Verringerung der Treibhausgasemissionen. Als Konsequenz des Moratoriums wird weniger gebaut und der motorisierte Verkehr wird gleichzeitig unattraktiver. Längerfristig führt dies zu einer Verlagerung auf klimafreundlichere Verkehrsformen und stoppt ausserdem eine weitere Bodenversiegelung und den Verlust von Grünflächen. Mit der Klimakrise und dem von Bund vorgegebenen Ziel von Netto null Emissionen bis 2050 ist der Bau von neuen Nationalstrassen aktuell nicht mehr verantwortbar.
Motion Fossilfreie Neuwagen ab 2023
Le Conseil fédéral est chargé de créer les bases légales nécessaires afin qu’aucune nouvelle voiture de tourisme ni aucun véhicule utilitaire léger propulsés par des énergies fossiles ne soit plus immatriculés en Suisse à partir de 2023 (émission zéro).
Une limitation des immatriculations est technologiquement neutre. Outre les véhicules électriques, les véhicules fonctionnant à l’hydrogène, au gaz non fossile, ou encore avec des systèmes de propulsion alternatifs qui n’existent pas encore – pour autant que ceux-ci ne reposent pas sur des carburants fossiles – pourraient toujours être immatriculés.
En ratifiant l’Accord de Paris sur le climat, la Suisse s’est fixé pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50 pour cent d’ici 2030 par rapport à 1990. Une autre réduction drastique sera ensuite nécessaire pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris (zéro émission nette d’ici 2050). Il apparaît clairement que le transport individuel motorisé devra y contribuer de manière conséquente, puisque la réduction des émissions dans le domaine du bâtiment, qui passe par l’assainissement énergétique, requiert beaucoup plus de temps, même en redoublant d’efforts dans ce domaine. Il faut donc rapidement rendre le parc automobile plus écologique.
Les Verts proposent une stratégie en trois points dans le domaine de la mobilité:
- endiguer le trafic routier superflu;
- transférer autant que possible le trafic indispensable vers les transports en commun et la mobilité douce;
- aménager au mieux le transport individuel motorisé restant pour les personnes (bruit, émissions) et pour l’environnement (émissions, effets sur le climat).
D’autres pays discutent déjà d’objectifs ambitieux en vue de réaliser le troisième point. Le gouvernement norvégien travaille à un projet prévoyant d’interdire la vente de véhicules équipés d’un moteur à combustion à partir de 2025. En décembre 2019, la France a mis en vigueur une loi interdisant à partir de 2040 la vente de voitures et de véhicules utilitaires légers propulsés par des énergies fossiles
L’assainissement énergétique du parc automobile suisse prendra encore du temps, même en cas d’interdiction d’immatriculer les véhicules mentionnés, puisque toutes les voitures déjà admises à la circulation pourront encore rouler. En Suisse, la durée moyenne d’utilisation d’une voiture neuve est de huit à neuf ans et il faut s’attendre à ce que ces véhicules soient ensuite encore utilisés à l’étranger. D’autant plus il faut mettre fin aussi vite à l’immatriculation de nouvels voitures/véhicules ne pas compatible avec la politique climatique.
Motion SUV-Zulassungsstopp
Le Conseil fédéral interdit l’importation de véhicules sportifs utilitaires et de véhicules tout-terrains neufs de 2 tonnes et plus dès 2022. Des exceptions sont possibles, lorsque les besoins peuvent être attestés.
Les voitures volumineuses tout-terrain et les véhicules sportifs utilitaires prolifèrent sur les routes suisses, en ville comme à la campagne. La proportion des 4×4 parmi les voitures nouvellement immatriculées pour l’année 2019 oscille, selon les cantons, entre 44 % et 82%. Cette tendance n’est pas spécifique à la Suisse. Avec plus d’une voiture sur deux nouvellement immatriculées, la Suisse se situe largement au-dessus de la moyenne continentale.
Cette tendance à la hausse a des répercussions environnementales fort dommageables. Les SUV, à la fois lourdes et volumineuses, constituent selon l’Agence internationale de l’énergie la deuxième cause de l’augmentation des émissions de CO2 depuis 2010, derrière le secteur de l’énergie mais devant ceux de l’industrie lourde et de l’aviation. Cela est dû en partie au fait qu’un tel véhicule consomme environ un quart d’énergie en plus qu’une voiture de taille moyenne. En Suisse, la consommation moyenne de carburant pour les voitures neuves est en augmentation depuis 2016.
De même, le poids à vide moyen des nouvelles voitures de tourisme est en augmentation constante depuis des années, gagnant plusieurs centaines de kg sur les cinq dernières années. Aujourd’hui la fourchette se situe entre 1’626 kg et 1’865 kg.
En raison de leur taille, de leur volume et de leur forme, ces véhicules représentent de surcroît un danger pour les autres usagers de la route, notamment les cyclistes et les piétons.
Pour ces raisons, le Conseil fédéral doit mettre un frein à l’augmentation des voitures de tourismes volumineuses, lourdes et énergivores.
Motion Solardächer auf bestehenden Bauten
Der Bundesrat wird beauftragt, die gesetzlichen Rahmenbedingungen zu schaffen, damit alle geeigneten Dächer und Fassaden von neuen und bestehenden Gebäuden mit Solaranlagen (Photovoltaik oder Solarwärme) ausgerüstet werden. Für bestehende Gebäude gilt die Pflicht bei umfassenden Erneuerungen oder spätestens bis 2040. Ausnahmen können gewährt werden, wenn die Installation unzumutbar oder wegen Schutzbestimmungen nicht möglich ist.
Der Ausbau der Stromproduktion mit Fotovoltaikanlagen ist eine der grössten Herausforderungen und für die Erreichung der Klimaziele. Gemäss den Energieperspektiven 2050+ des Bundesrates soll die Produktion von Photovoltaikstrom bis 2050 auf 33.6 TWh ansteigen. Gegenüber den heutigen 2.5 TWh (Schätzung Swissolar) sind dies fast 14 mal mehr. Die Zubaurate muss also gegenüber heute wesentlich stärker steigen. Dies ist schon aus Gründen der Versorgungssicherheit nötig. Bis 2035 fallen die Produktionen aus den Kernkraftwerken in der Höhe von rund 21 TWh weg.
Das Potenzial an geeigneten Dächern und Fassaden ist vorhanden. Das technische Potenzial für die Stromerzeugung aus Photovoltaik-Anlagen wird gemäss PSI (2019) für eine Bandbreite von Gestehungskosten von 10 bis 15 Rp/kWh mit 22 bis 54 TWh angegeben. Mit dem laufend sinkenden Kosten steigt das umsetzbare Potenzial. Für Grossanlagen liegen die Gestehungskosten bereits heute bei rund 8 Rp. pro kWh. Gemäss der Sonnendach-Daten des BFE liegt das Potenzial für die Stromerzeugung aus Photovoltaik-Anlagen (Dachanlagen und Fassaden-PV) gar bei 65 TWh. Das Potenzial ist fast doppelt so hoch wie die Zielwerte in den Energieperspektiven.
Ein Bericht von Swissolar vom August 2020 zeigt, dass fast zwei Drittel der geeigneten Dächer auf Mehrfamilienhäusern, gemischten Wohn- und Gewerbebauten sowie Industrie-, Gewerbe- und Dienstleistungsbauten liegen. Diese Gebäude haben meist einen Eigenverbrauchsanteil und liegen bereits heute nahe an einem wirtschaftlichen Betrieb. Viele Anlagen werden heute aus Unkenntnis der wirtschaftlichen Rahmenbedingungen nicht gebaut.
Erfahrungen mit einer Solardachpflicht gibt es bereits. Die MuKEn 2014 sieht eine Eigenstrompflicht bei Neubauten vor. Die MuKEn 2014 ist mittlerweile in 12 Kantonen eingeführt und in weiteren auf gutem Weg. Damit die vorhandenen Gebäudepotenziale genutzt werden können, braucht es zwingend mehr Anlagen bei bestehenden Bauten.
Interpellation Flüchtlingsstatus bei Klimamigration
Le changement climatique comme motif d’asile : pour un statut de réfugié
Le Comité des droits de l’homme de l’ONU reconnaît depuis une année le changement climatique comme motif d’asile, un statut que les gouvernements devraient désormais intégrer.
D’après l’Internal Displacement Monitoring Centre, près de 17,2 millions de personnes de 148 pays différents ont été obligées de quitter leur domicile ou le pays dans lequel elles vivent à cause de catastrophes naturelles. Une situation qui risque bien de s’empirer avec le dérèglement et le réchauffement climatique.
Selon un rapport du HCR, les personnes obligées de se déplacer et de traverser des frontières en raison de catastrophes climatiques, ont de plus en plus besoin d’une protection internationale. Des conseils juridiques et l’élaboration de normes et de définition clairs sont de plus en plus nécessaires pour protéger ces personnes contraintes de se déplacer et de quitter leur pays.
Selon les dernières estimations de la Banque mondiale, les migrations liées au climat vont augmenter pour atteindre plus de 140 millions de personnes dans les trente prochaines années.
Comment le Conseil fédéral entend-il mettre en œuvre en Suisse, notamment en adaptant la réglementation visant à accorder l’asile en Suisse, la décision du Comité des droits de l’homme de l’ONU de reconnaître le changement climatique comme un motif d’asile? Dans la mesure où le Comité est l’organe d’interprétation des obligations découlant du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, même si ses décisions ne s’appliquent pas obligatoirement aux États parties au Pacte.
Pour anticiper une catastrophe humanitaire sans précédent, le Conseil fédéral a-t-il enfin décidé d’établir une définition des „personnes déplacées en raison de catastrophes naturelles liées au changement climatique“ et de leur reconnaître un statut de réfugié au sens de la Convention de 1951 relative au statut de réfugiés, de manière à mieux les protéger ?
Postulat Klimafussabdruck bei Importen
Réduire l’empreinte carbone générée à l’étranger
Le Conseil fédéral est chargé de présenter un rapport complet exposant les différents objectifs, orientations et actions qu’il entend porter afin d’avoir un impact concret et rapide sur la réduction de notre empreinte carbone générée à l’étranger.
Ce rapport étudiera en particulier les quatre axes suivants et proposera des mesures claires et cohérentes.
- La réduction de la consommation de produits importés, et notamment ceux superflus et/ou au bilan carbone particulièrement négatif ;
- La réduction des distances entre producteur.trice.s et consommateur.trice.s ;
- L’accroissement de la part de produits et services consommés en Suisse issus d’une économie plus locale, équitable et durable ;
- Le développement des circuits permettant d’étendre la durée de vie des produits (réparation, réutilisation, recyclage).
Selon le rapport Environnement Suisse 2018 du Conseil Fédéral, près de ¾ de notre bilan carbone est généré à l’étranger et cette part est en augmentation constante. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, voire idéalement en 2040, il est dès lors impératif d’agir rapidement non seulement en Suisse mais aussi et surtout sur nos importations.
Dans ses réponses au postulat 20.3521 (Bourgeois. Impact environnemental généré à l’étranger) ; et aux motions 19.3918 (Grunder. Apposer une étiquette carbone sur les denrées alimentaires) ; 19.3641 (Chevalley. Une étiquette CO2 pour les denrées alimentaires non transformées) ; 19.3048 (Bourgeois. Assurer la transparence au sujet des denrées alimentaires importées sur de longues distances par des moyens de transport générant d’importantes émissions d’équivalents CO2), le Conseil fédéral admet la nécessité de tenir compte de nos importations dans l’atteinte de nos objectifs climatiques.
Cependant nous constatons l’absence d’une stratégie globale permettant de faire baisser suffisamment et rapidement l’empreinte carbone générée à l’étranger.
A cette absence de stratégie, s’ajoute souvent le manque de cohérence des politiques économiques et environnementales du Conseil fédéral. Les objectifs environnementaux appellent à la réduction de notre empreinte carbone et la préservation de la biodiversité alors que les objectifs économiques visent la croissance des échanges internationaux et de la consommation de produits, souvent sans considération pour leurs impacts environnementaux.
Si l’on veut que notre population et nos entreprises adhèrent aux nécessaires mesures que notre pays doit prendre pour atteindre ses objectifs climatiques, ils et elles doivent pouvoir s’appuyer sur un plan d’action équilibré et cohérent de la part du Conseil fédéral.
Un plan d’action qui montre que toutes nos politiques sont coordonnées afin d’atteindre des objectifs clairs et transparents.
Un plan d’action qui inclut tous les secteurs d’activités afin que chacun assume sa part d’efforts dans une perspective de neutralité carbone.
Un plan d’action qui rassure que la nécessaire transition de notre économie ne se fera pas au détriment du seul marché intérieur et que le Conseil fédéral entend agir concrètement sur la réduction de l’empreinte carbone de nos importations.
Interpellation Berufsbildung fürs Klima
Quelle formation professionnelle pour 2030 ?
Il est à saluer que la durabilité figure désormais dans la révision des plans d’études cadres de la formation professionnelle, malheureusement il faut constater un retard important de la Suisse car la dernière version 2015 n’y faisait même pas allusion. Nous avons besoin d’un effort de rattrapage conséquent ainsi que de redonner de la crédibilité au concept de durabilité. De plus le guide sur le développement durable dans la formation professionnelle est très laconique, on y retrouve seulement à onze reprises un seul objectif formulé de la sorte : « former une main d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux attentes actuelles de l’économie, de la société et des ressources naturelles ». Or c’est bien d’une projection à court, moyen et long terme en matière d’adaptation du monde du travail aux enjeux du XXIème siècle dont nous avons urgemment besoin. Et tout cela dans la perspective d’une durabilité forte. Il est à craindre par conséquent qu’une conception aussi faible de la durabilité ne permette pas de répondre aux enjeux tant sociaux (égalité, santé, équité, etc.), qu’environnementaux de la prochaine décennie alors que nous sommes confrontés à une crise climatique et écologique (érosion de la biodiversité) sans précédent. De plus, la présente crise sanitaire et économique accélère la transition numérique qui représente une pression très importante sur les emplois et une réorientation professionnelle en conséquence. Dans ces conditions, nous prions le Conseil fédéral de répondre aux questions suivantes :
- Comment l’avancée du processus de révision de la planification de la formation professionnelle est-elle évaluée ?
- Comment le SEFRI compte s’assurer que l’éducation au développement durable soit efficacement et effectivement renforcée dans les programmes cadres de la formation professionnelle pour 2030 ?
- Les profondes transformations de monde du travail impliquées par la transition énergétique et la numérisation de la société sont-elles suffisamment anticipées ?
- Comment les enjeux d’atténuation et d’adaptation du réchauffement climatique et de préservation de la biodiversité spécifiques de la formation professionnelle des secteurs du commerce et de la finance, de l’agriculture et de la construction sont-ils anticipés ? Comment l’accélération de ces enjeux par la crise sanitaire est-elle prise en compte dans la vision 2030 ?
Interpellation Ausbildung im Finanzsektor
Education durable dans le secteur financier, où en sommes-nous ?
La finance durable gagne en importance, tant au niveau national qu’international. Selon l’administration fédérale, ce développement est une chance pour la place financière suisse. Les placements financiers durables ont le vent en poupe, dans la gestion de fortune et le conseil en placement comme dans les caisses de pensions et les assurances. C’est ainsi qu’en Suisse les placements financiers durables sont passés de 141,7 milliards de francs en 2015 à plus de 1163 milliards de francs en 2019. Mais actuellement, la formation classique des cadres et des employés du secteur financier n’inclut pas d’examen touchant au risque climatique ou plus largement au développement durable. Il semble donc exister une dichotomie entre les volontés affichées par l’administration fédérale dans ce domaine et la réalité du terrain.
Dans ce contexte, le Conseil fédéral est prié de répondre aux questions suivantes :
- Quelles sont les formations en matière de développement durable déjà existantes dans le secteur financier ? Et dans les Hautes écoles spécialisées du secteur (HEC, HEG, etc.) ?
- Le Conseil fédéral envisage-t-il de développer l’enseignement des risques climatiques et écologiques en lien avec les investissements mais aussi le crédit au sein du secteur financier ?
- Existe-t-il un examen touchant au développement durable dans le cursus des employés du secteur financier ?
- Le Conseil fédéral pense-t-il à élaborer un accord avec la branche pour permettre le développement effectif des finances durables au sein du système de formation ?
Frage: Stand der Dinge Klimaverträglichkeit der Finanzbranche
Quel besoin d’action en matière de compatibilité climatique du secteur financier?
En réponse à ma question 20.5795 « Compatibilité climatique du secteur financier. Il est temps d’agir! » le Conseil fédéral répondait le 7 décembre 2020 :
«Er [der Bundesrat] hat das EFD beauftragt zu prüfen, ob namentlich in den Bereichen Transparenz, Sorgfaltspflichten oder Risikobewertung aufgrund von Marktversagen regulatorischer Handlungsbedarf besteht. Die Rahmenbedingungen sollen dazu beitragen, dass die Wettbewerbsfähigkeit des Schweizer Finanzplatzes stetig verbessert wird und der Finanzplatz einen effektiven Beitrag zur Nachhaltigkeit, wie den Zielen des Pariser Klimaübereinkommens, leisten kann. Der Bundesrat will noch vor Ende dieses Jahres die Vorschläge des EFD zur Kenntnis nehmen und über das weitere Vorgehen informieren.»
La fin de l’année 2020 étant passée, le Conseil fédéral a-t-il pris connaissance de ces propositions et quand communiquera-t-il sur la suite qu’il entend y donner ?