Pour la première séance de cette nouvelle législature, la commission de l’économie et des redevances du National (CER-N) a rencontré le directeur de la Banque nationale suisse (BNS). Cette discussion a montré que la marge de manœuvre juridique à disposition de la BNS pour mettre en œuvre l’accord de Paris est trop restreinte. Les VERT-E-S ont donc déposé à la CER-N une proposition (doc. en allemand) visant à changer ce cadre juridique afin que la BNS respecte des critères de durabilité et ainsi l’accord de Paris dans ses investissements. Les VERT-E-S ont notamment rappelé l’importance d’agir sur le secteur financier lors de leur dernière assemblée des délégué-e-s au cours de laquelle ils ont adopté une résolution « Pour une politique climatique sociale ».

D’après une étude, les placements en actions de la BNS entraînent un réchauffement de 4 à 6 degrés et émettent chaque année autant d’émissions de CO2 que toute la Suisse. Or l’accord de Paris sur le climat ratifié par la Suisse le précise clairement : il faut « rendre les flux financiers compatibles avec un profil d’évolution vers un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques. »

La BNS doit résolument adopter une politique de placement conforme à une limitation à 1.5 degré du réchauffement de la planète. Les VERT-E-S ont déposé de nombreux objets dans ce sens au cours de la précédente législature :