Certains milieux ne souhaitent manifestement pas comprendre qu’il faut agir à la racine du mal et non lutter contre les symptômes qu’il engendre. Le réchauffement climatique est l’ennemi des sports d’hiver, c’est connu depuis longtemps. Pourtant, les stations touristiques ont investi à en veux-tu en voilà dans des infrastructures de remontées mécaniques et des canons à neige jusqu’en basse altitude. L’idée de construire une piste de ski en salle en Suisse est un pas supplémentaire dans cette voie absurde.

De telles installations sont très gourmandes en énergie et ne feront qu’accentuer le problème du réchauffement climatique. Il serait bien plus judicieux d’en combattre les causes pour que le ski en pleine nature reste un plaisir accessible. Les mesures à prendre sont connues : réduction rapide et massive des émissions de CO2, se distancer du pétrole, économiser l’énergie, miser sur les énergies renouvelables. Si nous n’agissons pas rapidement, les régions d’altitude seront bientôt elles aussi confrontées à une pénurie durable d’or blanc.

Mais en fait, pourquoi donc miser autant sur le ski ? Les personnes désireuses de pratiquer une activité physique en hiver ont mille et une autres possibilités : la marche et la course à pieds, le vélo et toute une panoplie de sports en salle. Et pourquoi ne pas préférer de temps en temps le farniente à cet hyper activité sportive ? Pourquoi ne pas opter pour le jass plutôt que pour le stress ?